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samedi 23 mai 2015

L’hôpital s’ouvre aux guérisseurs





Ils sont rebouteux, magnétiseurs ou coupeurs de feu. Ils posent leurs mains, récitent des prières et soulagent les patients. Entre ces thérapeutes aux pratiques mystérieuses et les médecins, le dialogue s’est enfin instauré.

Demander l’assistance d’un barreur de feu

Cela peut arriver à n’importe qui. Vous vous êtes brûlé, vous courez aux urgences. Vous souffrez affreusement malgré les antalgiques. Vous hélez l’infirmière qui réagit de façon imprévue : elle vous demande si cela vous dirait d’appeler un coupeur de feu. «Un quoi ?» Elle vous tend une liste de numéros de téléphone et dit à voix basse : «Ça peut paraître bizarre, mais ils ont déjà soulagé quantité de patients. Rien d’officiel, mais nous vous garantissons que c’est sans danger.» La douleur est telle que vous n’hésitez pas longtemps avant de pianoter sur votre portable. Une voix vous demande juste votre nom. Vingt minutes plus tard, la souffrance a disparu.

Cette scène est devenue presque banale dans certains services hospitaliers, à Saint-Brieuc, Rodez, Annemasse ou Marseille, où l’on nous confirme – de façon en général officieuse – que l’on fait régulièrement appel aux «coupeurs (ou barreurs) de feu». Pour soulager la douleur, pour accélérer la cicatrisation des brûlures suite à un accident ou lors d’un traitement du cancer par radiothérapie.


 

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