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jeudi 28 août 2014

Les esprits de la nature

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Certains êtres ne sont pas matériels – physiques –, mais sont pourtant réels. La mythologie de tous les peuples parle de lutins et de fées. Nous retrouvons dans leur folklore des gnomes, des salamandres, des ondines et des sylphes, soit ces êtres qui habitent les éléments de la terre, du feu, de l'eau et de l'air. Il existe aussi le «Petit Peuple», de petites gens qui sont vêtues comme l’étaient les Amérindiens avant l’arrivée des Européens et qui se retrouvent en deux races différentes: celle qui mesure quelques centimètres de haut et celle qui atteint trente à quarante centimètres.
             Les Premières Nations savent encore communiquer avec ces peuples subtils ainsi qu'avec les esprits de la nature. La particularité de toutes ces créatures consiste en ceci qu'elles ne sont pas formées de matière. Elles sont éthériques, constituées de lumière, de sorte qu'elles ne se montrent à l'homme que lorsqu'elles le veulent. Actuellement, peu d'humains ont le respect suffisant et la patience nécessaire pour communiquer avec ceux qui habitent notre chère planète. Ces êtres sont d'ailleurs très importants pour l'équilibre des écosystèmes, exécutant toutes sortes de tâches pour assister les plantes et les animaux. La présence de machines et de technologies les fait cependant disparaître.
             L'expérience de la communauté de Findhorn est très significative à cet égard. Un groupe de personnes qui avait décidé de vivre dans une région aride d'Écosse y a développé des jardins magnifiques, parce que les membres de la communauté savaient communiquer avec la nature. Cette communauté a fait époque dans le Nouvel-Âge. Elle est d’ailleurs toujours très active, même si ses fondateurs ont fait leur chemin vers d'autres lieux. Leur histoire parle de la découverte du pouvoir de communication avec les esprits de la nature. Elle raconte comment trois adultes, une femme et un couple, en écoutant les informations reçues en méditation et en communion avec les esprits de la nature ont été capables de faire pousser des jardins qui n'auraient jamais dû produire de fruits. Ces jardins nés dans un sol sablonneux et un climat aride et froid leur ont permis de vivre en pourvoyant largement à leurs besoins.
             Il existe énormément d'exemples de personnes capables de communiquer avec les esprits de la nature et qui en tirent un grand bénéfice. La mythologie est toujours fondée sur la réalité. Le folklore européen propose, par exemple, la légende d'un cordonnier en difficulté et de lutins effectuant le travail pour lui. Je connais quelques Aînés des Premières Nations qui vont demander de l'aide pour certaines tâches au Petit Peuple, et les tâches se font lorsque personne ne regarde.
             Prenons encore l'exemple de créatures considérées comme mythiques, mais dont de nombreux peuples parlent et qui, dans notre expérience, sont très réelles. Nous retrouvons dans l'Himalaya, les montagnes Rocheuses et dans d'autres régions de la Terre, des êtres qu'on appelle Sasquash au Canada et Yéti en Himalaya, alors qu’en Europe, on mentionne l’existence de l'abominable Homme des neiges. Ainsi, mes Aînés ont rencontré les Yétis et m'ont dit qu'ils sont intelligents et télépathes, et qu'ils vivent au sein de la nature dans les régions montagneuses. La réaction des humains actuellement consiste à vouloir les tuer ou les capturer – ce qui ne s’avère pas très respectueux. En conséquence, les Yétis ont appris à fuir et, depuis quelques décennies, se sont retirés sous terre où se trouvent maintenant leurs lieux de résidence et leurs communautés. Ils ont également la capacité de voyager dans d'autres dimensions, comme les cristaux et les dragons; c’est pourquoi très peu de gens les ont vus et personne ne les a jamais mis en cage. Mais ceux qui ont un respect immense pour la Terre et qui sont en parfaite harmonie avec la nature ont parfois rencontré les Yétis. Notamment, l'une de mes Aînées cherokees avait été sollicitée pour apporter son aide – qu’elle avait fournie avec joie – lors de l'accouchement d'une femme de ce peuple à la demande de son homme. Car la pollution rend de plus en plus difficile leur reproduction. Voilà un exemple de relation avec une conscience différente de la nôtre, qui apporte une grande richesse de relations et une profonde compréhension du monde dans lequel nous vivons.

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