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lundi 28 octobre 2013

Annales Akashiques sur... les Relations Humaines

Quelle est la nature du doute de soi ? Où a-t-il commencé ? Comment pouvons-nous le minimiser pour qu'il ne nous affecte pas aussi fortement ?
 
La toute première graine de doute de soi est apparue lorsque, pour la première fois, vous vous êtes perçus comme séparés et avez connu quelqu’un d’autre qui avait un point de vue différent du vôtre. Dès que vous avez pu comprendre que ce que vous ressentiez était différent de ce que ressentait quelqu'un d'autre, ou que ce qui était vrai pour vous était différent de ce qui était vrai pour quelqu'un d'autre, cela vous a amenés à considérer que votre chemin pouvait, ou non, être vrai ou réel. Bien sûr, au bout du compte, il y a de multiples vérités dans toutes les situations parce que des gens différents ont toujours des points de vue différents. Ces vérités multiples existeront toujours, mais là où arrive le doute de soi, c'est quand vous êtes amenés à croire qu'il ne peut y avoir qu’une seule méthode et qu'il ne peut y avoir qu'une seule vérité. Lorsqu’on vous enseigne, ou qu’on vous amène à croire, qu’une seule vérité est possible dans une situation donnée, il s'ensuit logiquement que quelqu'un doit avoir tort, et voilà ce qu'est la graine du doute de soi. Bien sûr il y a certainement eu des moments où vous aviez tort ou raison selon les circonstances, mais cette toute première expérience, dans laquelle vous avez considéré que l'autre qui pensait différemment de vous aurait pu avoir raison et que par conséquent vous auriez pu avoir tort, a soulevé une question sur la légitimité de votre propre expérience. Ce fut l’origine du doute de soi.
 
La bonne façon de grandir grâce cette expérience, c'est de débattre de l'idée du vrai et du faux, de la vérité et la fiction. Pour une psyché saine, dans la petite enfance vous devez apprendre la distinction entre vérité et fiction, et entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Pour apprendre ce genre de choses, il est utile de croire momentanément qu'il existe une ligne de séparation claire entre elles, que les choses sont simplement l’une ou simplement l'autre. À mesure que vous avancez en âge, lorsque vous quittez la petite enfance, le moyen le plus sain que puisse développer un esprit humain est ensuite d’être capable d’admettre qu’il existe des couches de vérité et de multiples points de vue, et d'être en mesure de voir la zone grise entre ce qui est vrai et ce qui est faux. C'est un processus qui peut se poursuivre de la fin de l'enfance jusqu’à l'adolescence et au début de l'âge adulte. Si on ne vous donne pas l’opportunité de comprendre pleinement aussi bien la différence entre le vrai et le faux que la zone grise entre les deux, alors vous pourriez bien avoir à l’apprendre toute votre vie et jusqu'à la fin de vos jours.
 
C'est dans ce processus que le doute de soi s'installe au début. Le doute de soi est nécessaire et important car il vous amène à considérer que vous pourriez avoir tort. Cela vous fait de la place pour apprendre ce qui est vrai si votre instinct initial, votre impulsion, ou votre pensée au sujet de quelque chose était erroné. Le doute de soi est donc important. Il vous donne de l'humilité, il vous donne un esprit ouvert, et il laisse de la place pour vous permettre de voir ce que vous devez apprendre. Cette version du doute de soi est très utile. C'est lorsque vous vous accrochez au doute de soi comme moyen de piloter n’importe quelle situation — quand vous poussez le doute de soi plus loin que nécessaire — que vous aurez des ennuis. Quand le doute de soi devient une habitude permanente, vous ignorez vos instincts et vous ignorez votre intuition. Et c’est alors que vous allez fléchir sous la pression sociale.
 
Imaginez par exemple qu’une de vos amies ait un nouveau petit ami. Votre amie est très excitée à l’idée de vous faire rencontrer ce nouveau petit ami. Elle l'aime vraiment et elle espère que vous allez l’aimer vous aussi. Lorsque vous rencontrez ce nouveau petit ami, votre premier mouvement vous dit que vous n'aimez pas cette personne. Il y a en lui quelque chose que vous sentez peu sûr, quelque chose de trompeur, il y a quelque chose chez cette nouvelle personne qui vous met mal à l’aise. Si vous vivez encore avec la perspective qu'il ne peut y avoir qu'une seule vérité, alors vous devez douter de vos instincts. Vous devez choisir de croire soit que votre amie a raison, soit que vos propres instincts ont raison. Dans ce cas, choisir de suivre vos propres instincts signifierait perdre une amitié, et vous pourriez être tentés de rester proche de votre amie en ignorant vos instincts et en niant ce qui est vrai pour vous.
 
Au lieu de cela , si vous êtes parvenus à reconnaître qu'il peut y avoir de multiples vérités et chaque point de vue pourrait être vrai, alors vous n'êtes plus confronté à la nécessité de nier votre propre vérité. Lorsque vous embrassez de multiples perspectives, votre doute de soi a moins de pouvoir parce que vous avez davantage d'espace pour répondre avec flexibilité et créativité à la situation qui se présente. Vous pourriez réaliser que votre amie est véritablement connectée à ce nouveau petit ami, mais que cette nouvelle personne ne colle pas du tout avec vous. Ces deux choses peuvent être vraies et vous pouvez accepter les deux. Vous ne traînez plus la question de savoir si vous avez raison ou tort, ou si vous avez le droit de vous en tenir à votre vérité. Au lieu de douter de vous, vous pouvez trouver des façons créative de célébrer le bonheur de votre amie tout en vous protégeant de ce qui ne vous correspond pas. Vous pourriez choisir d'exprimer à votre amie que vous la soutenez mais que vous ne voulez pas passer de temps avec son nouveau copain. Ou vous pourriez choisir de passer du temps avec le nouveau petit ami, mais maintenir une distance énergétique et émotionnelle qui vous protège. Vous pourriez utiliser des techniques spirituelles pour édifier une barrière d'énergie autour de vous, ou vous programmer une lecture intuitive, ou écouter vos rêves pour en savoir plus sur ce que pourrait être votre histoire karmique avec cette personne. Les possibilités sont infinies et elles supposent toutes d’accepter votre vérité et de prendre soin de vous. Et cela, c'est prendre ses responsabilités.
 
Quand vous vivez dans le doute de soi, vous vous bloquez avec la question de savoir si vous avez raison ou tort, ou si vos besoins sont importants ou non. Lorsque vous décidez d'écouter votre instinct et de croire en votre propre vérité, cela fait de la place pour arrêter de douter de vous et répondre de façon créative à n’importe quelle situation sociale dans laquelle vous vous retrouvez. La prise de responsabilités commence par écouter et croire vos propres pensées, émotions, et instincts. Seulement alors vous pouvez réfléchir clairement à ceux que vous voulez suivre et aux mesures à prendre.
 
Pourquoi semble-t-il que les gens aient besoin de quelque tragédie pour se réveiller spirituellement ou réveiller leur âme ?
 
Bien qu’il ne soit pas nécessaire d'avoir une expérience tragique pour vous réveiller spirituellement, des expériences tragiques vous amènent souvent à ce réveil qui se base sur la tendance humaine à former des habitudes. Les êtres humains naissent éveillés. Chacun de vous est né éveillé, vivant et complètement conscient de sa connexion à l'Esprit. Il n'y a aucune exception à cette règle. Chaque être humain est né en sachant et en ressentant dans chacune de ses cellules qu’il est connecté à l'Esprit. Vous êtes pleinement éveillés dans un sens spirituel. Sans exception également, chaque être humain est amené à être blessé et puisque chaque être humain est blessé, vous commencez à perdre de minuscules parties de vous-mêmes. Afin de protéger votre cœur, afin de protéger votre corps et votre esprit, vous fermez définitivement certaines parties de vous-mêmes. On peut décrire comment cela fonctionne de beaucoup de manières différentes. Les neuroscientifiques parlent de cela comme d’une clôture, ou une limitation, des voies neuronales. Certaines religions enseignent que vous tombez dans une sorte de disgrâce, ou que vous vous séparez de Dieu. Les psychologues diraient que le mode de pensée flexible destiné à résoudre les problèmes, avec lequel vous êtes nés, se limite lorsque vous rencontrez des difficultés et vous donne le sentiment de ne pas avoir de support pour engager pleinement votre pensée pour les résoudre. Une métaphore courante est celle où les gens disent que votre esprit est comme la pointe d'un iceberg — que vous n'utilisez que 10 % environ de sa capacité. Tout le reste de cette capacité de votre esprit est là, et vous est accessible, mais parce que la vie est difficile, et qu’il semble parfois que vous êtes tout seuls, vous êtes convaincus de ne pas avoir les moyens d’aborder un problème avec votre pleine capacité, ce qui rend plus difficile encore d’y réfléchir. Chacun d'entre vous, à sa propres manière, a connu un moment où il a ressenti tant de colère ou tant de peur qu’il ne parvenait plus à réfléchir sainement. Certaines personnes disent qu'elles sentent à certains moments que leur esprit semble se vider. C'est ce qui arrive en cas de traumatisme.
 
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